Camping sauvage, au nord d'Agadir. Sur la côte Atlantique donc. La mer en bruit de fond, un passage peu soutenu sur la petite route en contre-bas (deux véhicules par nuit, donc une charette). Nuit reposante donc.
Peu de vaches, quelques anes, autant de dromadaires, une floppée de moutons et surtout des chèvres. On peut ajouter de rares chiens errants, d'une placitude impressionnante comparés à ceux de Turquie et d'Iran.
Le soleil et les vagues de la région attirent de nombreux surfeurs, d'après les guides. Pas en avril en tous cas.
Un bon kilomètre de tuyaux précède l'arrivée à Safi. Le phosphore est extrait au nord de la ville, il y est transformé en engrais au sud.
Marché coloré de Safi. Je garde un souvenir impérissable de cette petite ville. Elle a gardé une certaine authenticité, partiellement perdue par les autres grandes villes que j'ai traversées.