De nombreux anciens kolkhozes, facilement reconnaissables à l'architecture carrée et aux briques blanc-gris jonchent les routes de campagnes. Certaines de ces bâtisses servent de maisons à des particuliers, d'autres trainent à l'abandon.
Sur 10 kilomètres, la frontière entre l'Estonie et la Lettonie n'est pas plus difficile à franchir que ça : passer de l'autre côté de ce panneau, et se faufiler derrière deux rangées de sapin.
Avant la Lettonie, je roule avec deux Danois confortablement installés sur leurs vélos couchés.
Henri et Roseline, mes compagnons de route rencontrés en chemin, entourent Janis, la jovialité incarnée, devant notre campement. La vodka a tourné, le lard a été fumé, Janis a parlé en letton, on a répondu en français. Soirée fantastique.
Le même campement, au bord de l'étang où l'on a pu se rafraichir après une journée sportive. Henri et Roseline, bien équipés, ont baché les vélos pour la nuit. Une récente tempête a occasionné quelques dégâts. Du coup, les gardes forestiers et les bucherons ont fait de grands tas de bois, bien pratiques pour les soirées fraiches.